Dunedin, le 17 mars 2015. La quarantaine de personnes participant à l'aventure The Ultimate Waterman qui se déroule actuellement en Nouvelle Zélande du 14 au 21 mars, a quitté le centre d'entraînement des sportifs de haut niveau près d'Auckland à 4H30 du matin pour se rendre par avion à Queensland, dans l'île du sud de la Nouvelle Zélande.
Elle s'est ensuite rendue à Dunedin par hélicoptère ou en avion de tourisme afin de poursuivre la compétition. Le Ultimate Waterman est un nouveau concept. Huit athlètes sont invités : 2 Tahitiens, Manoa Drollet et Georges Cronsteadt, 3 Hawaiiens Kai Lenny, Connor Baxter et Kala Alexander, le Néozélandais Daniel Kereopa, l'Américain Danny Ching et l'Australien Mark Visser. Ces athlètes s'affrontent sur 6 disciplines, 2 d'endurance et 4 de surf.
Il n'y a pas eu de compétition aujourd'hui, la journée fut consacrée au déplacement de la 'caravane' vers l'île du sud, d'où est originaire Greg Townsend, le président (et organisateur) de Surfing New Zealand. Rappelons que Tahiti Infos a décidé de vous faire vivre de l'intérieur cette aventure, à travers son envoyé spécial sur place, en partenariat avec Air Tahiti Nui et Shop Tahiti.
La première des deux étapes d'endurance, le va'a OC1, s'est déroulée samedi. L'Américain Danny Ching s'est imposé devant Georges Cronsteadt. Lors de la 2ème épreuve, Manoa Drollet a pu tirer son épingle du jeu pour s'imposer lors de la compétition de surf, devant Mark Visser. Manoa et Danny sont actuellement 1ers ex aequo avec 2528 points. Ils sont suivis par Mark Visser 2275 points et Georges Cronsteadt, 2190 points.
Chaque athlète a la possibilité de choisir au préalable une épreuve 'double whammer' - avec une autre de repli -, qui lui permettra d'obtenir un score doublé sur cette épreuve. Par exemple, Danny Ching qui avait choisi le Va'a OC1, comme Georges d'ailleurs, aura un bonus de 2000 points, puisqu'il a remporté cette épreuve.
Manoa Drollet a choisi le surf de gros. Si les conditions ne permettent pas d'offrir des conditions plus grosses que celles d'hier, alors la session short board sera considérée comme celle de surf de gros, il pourrait alors obtenir son bonus de 2000 points, puisqu'il a remporté l'épreuve.
Rappelons que Kai Lenny reste le favori, il a pu terminer 3ème puis 4ème lors des deux 1ères épreuves, alors que le SUP vague n'est pas encore passé. Champion du monde de la discipline, il a évidemment choisi le SUP vague pour son bonus.
C'est justement cette discipline qui devrait être à l'honneur demain jeudi 18 mars (17 mars pour Tahiti), suivie par le longboard. Il restera donc après ces deux épreuves, qui pourraient se faire à la suite si les conditions le permettent, le surf de gros puis la dernière épreuve d'endurance, le SUP downwind qui clôturera le contest en apothéose, samedi 21 mars, de nouveau à Auckland.
Le suspense reste entier car si Kai Lenny ne s'impose pas en paddle SUP, inquiété par le redoutable Connor Baxter, alors de nombreux schémas seront possibles. Le but pour nos 2 Tahitiens est d'engranger le maximum de points dans les disciplines de prédilection, en 'limitant la casse' dans les autres.
Trois hélicoptères sont sur le pied de guerre pour emmener les athlètes, les membres de l'équipe de tournage, les membres de l'organisation, les juges etc... sur le lieu de compétition. La température est descendue de 5 à 10 degrés : les Hawaiiens et les Tahitiens sont clairement moins à l'aise dans ces conditions et devront s'adapter à la situation, cela fait partie du jeu.
Rappelons que des moyens considérables sont mis à disposition par l'organisation grâce au sponsoring de Subaru, de Redbull, de la Ville d'Auckland...La finalité est la production d'un documentaire qui devrait être finalisé dans un mois. Le déroulement du Ultimate Waterman est clairement orienté vers la production de ces images.
Manoa Drollet et Georges se sont préparés pour cette compétition et ont en quelque sorte déjà 'fait leur job' en terminant 2ème et 1er lors des deux premières épreuves, mettant ainsi à l'honneur Tahiti dans cet événement d'envergure internationale. Ils sont satisfaits de leurs premiers résultats et prêts à en découdre avec le reste des compétiteurs qui, comme eux, ont des forces et des faiblesses. Un concept novateur qui met en avant la performance mais également le dépassement de soi dans les disciplines où les athlètes ont moins d'aptitudes, la culture ou encore l'éducation. SB